CONGRES
EUROPEEN DE CYTOLOGIE- WORCLAW -POLOGNE
3
octobre-6 octobre 2021
PETIT
APERCU DE LA VILLE DE WROCLAW
WROCLAW
(BRESLAU en allemand), est une ville située sur le fleuve ODER dans
l’ouest de la Pologne, portant les traces des règnes tchèque,
allemand et polonais.
Capitale
de la Basse Silésie, avec ses belles maisons, ses églises, ses
universités, ses passerelles et ses 110 ponts routiers, appelée
parfois « la Venise polonaise », est le centre culturel,
économique, universitaire et touristique le plus important du sud
ouest de la Pologne
Mises
à jour des classifications cytologiques à paraitre:
Classification
de Milan pour les tumeurs des glandes salivaires-Automne 2022
Classification
de Paris system pour la cytologie urinaire- Janvier 2022
Classification
de Bethesda pour la cytologie thyroïdienne- 2023
Livre
à paraitre en cours d’impression :
Système
international pour la cytopathologie des épanchements liquidiens
N.B :
Possibilité de consulter les thèmes traités en ligne une semaine
après la fin du congrès, et ceci pendant 1 mois
cytology2021.eu
Quatre
jours denses de congrès de cytologie pluridisciplinaire
Plusieurs
thèmes traités
Focus sur des sujets de
pratique de cytologie quotidienne :
-Cytologie
des glandes salivaires
-Cytologie
thyroïdienne
-Cytologie
urinaire
-Epanchements
liquidiens (plèvre et péritoine)
-Autres
SYSTEME
DE MILAN POUR L’INTERPRETATION DE LA CYTOPATHOLOGIE DES GLANDES
SALIVAIRES
CATEGORIE
I : NON DIAGNOSTIQUE
CATEGORIE
II : NON NEOPLASIQUE
CATEGORIE
III : ATYPIES/AUS
CATEGORIE
IV :
IV
A : BENIN
IV
B : SUMP (salivary gland neoplasm of uncertain malignant
potential)
CATEGORIE
V : SUSPICION DE MALIGNITE
CATEGORIE
VI : MALIN
CATEGORIE
I : NON DIAGNOSTIQUE
1/
Présence de cellules salivaires acineuses normales dans un contexte
de masse
2/
Présence de rares ou absence de cellules (moins de 60 cellules)
3/
Présence d’artéfacts, de fond hémorragique masquant les cellules
4/
Contenu de kystes : Macrophages
N.B :
Il est important de distinguer contenu de kyste mucineux de contenu
de kyste non mucineux
Pas
de mucine : Non diagnostique
Mucine :
Atypies ou AUS
CATEGORIE
II : NON NEOPLASIQUE
1/
Inflammation (sialadénite aigue, chronique, granulomateuse...)
2/
Tissu lymphoide réactionnel
(nécessitant une confirmation par CMF)
CATEGORIE
III : ATYPIES/AUS [cf plus loin]
Ne
doit pas dépasser 10% des spécimens étudiés
1/
Modifications nucléaires atypiques, d’origine réactionnelle ou de
réparation
2/
Présence de cellules basaloides, de cellules de métaplasie
oncocytaire éparses, un infiltrat riche en lymphocytes où un
lymphome de bas grade n’est pas exclu
3/
Présence de mucus avec ou sans cellules épithéliales (dg diff :
Carcinome muco épidermoide de bas grade) avec une note mentionnée
dans ce sens pour une conduite ultérieure
4/
Lésions non mucineuses avec des atypies cellulaires
CATEGORIE
IV : NEOPLASIQUE
----->
IV A : Bénin : Adénome pléomorphe/Tumeur de
Warthin/Schwanome/Lipome
[Pièges
dans adénome pléomorphe :
>
Echantillons cellulaires avec peu ou pas de substance fibrillaire
éosinophile
>
Lésions avec globules hyalins focaux et/ou secteurs adénoid –cystic
like
>
Lésions avec atypies cytologiques
>
Lésions avec modifications métaplasiques (malpighienne ou
mucineuse)
>
Ki67 fait
systématiquement (Dr Courtade-Saidi)]
[Pièges
dans tumeur de Warthin :
>
Absence de composante cellulaire (dg diff ; Non diagnostique ou
kyste bénin
>
Prédominance d’une seule composante
>
Contenu de kyste en métaplasie malpighienne (dg diff :
carcinome muco épidermoide de bas grade)
>
Prédominance d’oncocytes (dg diff : oncocytome]
----->
IV B : SUMP (salivary gland neoplasm of uncertain malignant
potential) :
1/
Présence de cellules oncocytaires
2/
Présence de cellules claires
3/
Présence de cellules basaloides
4/
Autre
V :
SUSPICION DE MALIGNITE :
Qualitativement
et quantitativement absence de critères suffisants pour affirmer la
malignité
La
plupart correspond, dans cette catégorie, à des tumeurs de haut
grade
VI :
MALIN
Critères
cyto morphologiques de malignité
>
Carcinome muco épidermoide de bas grade, carcinome à cellules
acineuses VERSUS carcinome de haut grade (ex de cas présenté,
carcinome des canaux de glande salivaire GATA3+ vs méta
adénocarcinome prostatique GATA3-)
>
Lymphomes, sarcomes, métastases
Techniques
complémentaires
IHC :
SOX 10+, DOG1+ : carcinome à cellules acineuses
CD117+ :
carcinome adénoide kystique
BIO
MOL
Annexe :
Présentation
sur une approche générale de la cytologie des lésions des glandes
salivaires (deux américains de la Mayo clinic Arizona Etats Unis) :
Evaluation
du fond :
Présent,
absent. Si présent : abondant ou rare
Présence
ou absence de débris cellulaires : mucine, débris de kyste
Evaluation
du type cellulaire :
Présence
ou absence de cellules inflammatoires/ de cellules lymphoides
malignes
Présence
ou absence de cellules épithéliales, de cellules fusiformes,
uniques ou multiples, distribution des cellules, isolées, en amas
cohésifs, discohésifs...
Note :
-Toujours
penser à la démarche clinique lorsqu’on formule un diagnostic
cytologique (primitif versus secondaire, bas grade versus haut grade)
-L’approche
de patterns cytologiques permet de réduire le diagnostic
différentiel
-La
terminologie de Milan « SUMP » est utile en cas d’absence
de correspondance parfaite en cytologie
THYROIDE
Rappel :
Nouvelle classification Bethesda 2017
CATEGORIE
I : Non
diagnostique
CATEGORIE
II : BENIN
CATEGORIE
III : AUS/LFSI
(cf plus loin)
CATEGORIE
IV : NEOPLASME
FOLLICULAIRE, PREFERER LE TERME SUSPICION DE NEOPLASME FOLLICULAIRE
(faible colloide, pattern micro folliculaire prédominant, degré
variable d’atypies, si cellules oncocytaires prédominantes, >
75%, néoplasme à cellules oncocytaires
CATEGORIE
V : SUSPICION DE
MALIGNITE
Lorsque
tous les critères de malignité ne sont pas réunis
CATEGORIE
VI : MALIN
NOTES :
>
La présence de cellules oncocytaires ne doit pas poser de problème
si la morphologie oriente vers un goitre
>
Les cellules parfois allongées ayant un cytoplasme abondant et un
noyau augmenté de taille, sont de nature réactionnelle,
correspondant à des cellules tapissant la paroi de kyste.
Cependant,
en l’absence de fond colloide mais hématique, leur présence avec
ou sans de pseudo inclusions intra nucléaires, est à interpréter
comme LFSI ou AUS, pour ne pas méconnaitre un carcinome papillaire
kystique
>
Les cellules « fire-flare » agencées en placards avec
des vacuoles intra cytoplasmiques sont caractéristiques de maladie
de Basedow
>
Problème avec cancer anaplasique et carcinome papillaire de la
thyroide : Dg diff : Carcinome médullaire : Y penser
(cas présentés de diagnostics de carcinome anaplasique et
papillaire, avec morphologies caractéristiques, mais après
renseignements cliniques de suspicion de carcinome médullaire devant
l’augmentation du taux sérique de calcitonine et ACE,
l’immunohistochimie a rectifié le diagnostic (calcitonine+ ,
ACE+, Synaptophysine+)
CARCINOME
MEDULLAIRE sorte de « caméléon », peut prendre
différents aspects, entre autre, ceux de mélanome, de
paragangliome, de carcinome métastatique à la thyroide, de
carcinome peu différencié de la thyroide
Les
variantes de carcinome médullaire incluent :
-papillaire :
Challenging
-folliculaire
avec présence de matériel éosinophile endoluminal (sécrétion de
calcitonine)
-A
cellules fusiformes
-Oncocytaire :
Challenging
-Angiosarcome
like
-Mélanocytic :
Pigment mélanique dans le cytoplasme
-Amphicrine :
contient de mucine et calcitonine
-Paragangliome
like
-Encapsulé
-A
petites cellules
LA
DISCOHESIVITE DES CELLULES EST UN BON INDICE DE CARCINOME MEDULLAIRE
IHC :
Calcitonine+, TG+, ACE+, Synaptophysine+, TTF1+ faible intensité,
PAX8+ faible intensité
>
L’indentification de micro calcifications peut prédire la
malignité dans 50% des cas.
Cette
information doit entrainer un examen attentif du matériel
cytologique.
Dans
certains cas, l’IHC avec le HBME-1 et la Galactin-3, peut aider au
diagnostic des lésions de bas grade (au lieu des hauts grade, ou
folliculaires)
>
Le pattern folliculaire lésionnel (en général micro folliculaire),
est diagnostique aussi bien bénin que malin et seule l’histologie
permet de classer la tumeur. Par conséquent, il ne constitue pas de
facteur prédictif de malignité sauf s’il existe des atypies
cytologiques.
>
La nouvelle entité NIFTP est généralement difficile à
diagnostiquer en cytologie, souvent classée en AUS/LFSI, néoplasme
folliculaire ou suspicion de malignité
>
L’interprétation des cellules oncocytaires dans les cyto
aspirations de thyroide :
---->Thyroide-Malin :
Carcinome
papillaire avec morphologie oncocytaire :
Variante
oncocytaire
Variante
Warthin like
Variante
« tall cells »
Variante
« Hobnail cells »
Carcinome
médullaire variante oncocytaire
Carcinome
thyroidien peu différencié variante oncocytaire
Note :
Il n’est pas recommandé, en cas de diagnostic de carcinome
papillaire, de spécifier tel ou tel type de carcinome papillaire en
cytologie, du moins, le suggérer et que le diagnostic définitif ne
peut être fait que sur pièce opératoire
----->Non
Thyroide-Malin :
Métastases
----->Thyroide-Bénin :
Nodule
dominant dans thyroïdite lymphocytaire
Nodule
hyperplasique en cas de goitre
Basedow
----->
Non Thyroide-Bénin :
Parathyroïde
intra thyroidienne avec caractères oncocytaires
>
Métastases à la thyroide
<
1% des cytologies malignes de la thyroide
-
La plupart des métastases sont présentes après le diagnostic de
tumeur primitive
Période
de latence très longue
-
Morphologie (cellules bizarres, hyperchromatisme, nécrose, double
population) et histoire cliniques les plus utiles
-
IHC et Bio Mol limitées et sélectives
-
Chirurgie en cas de métastases peut améliorer la survie du patient
Sites
les plus fréquents :
1/Carcinome
à cellules claires du rein (CD10+, CAIX+, EMA+)
2/
Carcinome non à petites cellules du poumon (CNPC) : PAX 8- vs
carcinome anaplasique PAX 8+
3/
Carcinome mammaire
4/
Carcinome ORL
>
Comparaison entre cytologie conventionnelle et suspension liquide ou
LBC
EN
CAS DE GOITRE :
Cyto
conventionnelle LBC
Colloide
abondante fond avec gouttelettes de colloide
Placards
de macro follicules (cellularité variable) idem
Thyréocytes
de petite taille (lymphocytic-like) avec cytoplasme
Indistinct idem
avec vacuolisation cytoplasmique
Macrophages
au cytoplasme micro vacuolaire
(colloidophagie) idem
EN
CAS DE THYROIDITE CHRONIQUE LYMPHOCYTAIRE
Cyto
conventionnelle LBC
Colloide
de faible abondance idem
Nombreux
éléments lympho monocytaires Eléments lympho
monocytaires mêlés aux cellules folliculaires (amas
de cellules lympho épithéliales)
Thyréocytes
de petite et moyenne taille
Avec
métaplasie oncocytaire et pléomorphisme focal idem
Paris
System pour l’interprétation de la cytopathologie urinaire
CATEGORIE
I : NON DIAGNOSTIQUE
CATEGORIE
II : NEGATIVE POUR CARCINOME UROTHELIAL DE HAUT GRADE
CATEGORIE
III : AUC (rapport N/C > ou = 0.5 plus de 1 des critères
suivants :
Hyperchromatisme,
chromatine grossière, membrane nucléaire irrégulière...)
CATEGORIE
IV : SUSPICION DE HAIT GRADE (< 5-10 cellules) (rapport N/C >
0.7 et deux critères suivants : Hyperchromatisme ,chromatine
grossière, membrane nucléaire irrégulière, ...)
CATEGORIE
V : POSITIVE POUR CARCINOME UROTHELIAL DE HAUT GRADE (critères
qualitatifs identiques à catégorie IV)
LA
CATEGORIE ATYPIES DANS THYROIDE, GLANDES SALIVAIRES ET URINE (III),
POUMON ET EPANCHEMENTS LIQUIDIENS
Catégorie
à utiliser avec parcimonie, ne doit pas dépasser 10% des spécimens
étudiés
Modifications
nucléaires subtiles, Nombre variable de cellules de nature
indéterminée, dg diff inclut modifications réactionnelles, lésions
bénignes et lésions malignes de bas grade, risque de malignité
(ROM)=20%
THYROIDE :
>
Atypies cytologiques
>
Atypies architecturales
>
Atypies cytologiques et architecturales
>
Aspirations avec cellules oncocytaires d’abondance modérée ou
marquée mais dans un contexte clinique de goitre ou thyroidite
lymphocytaire
>
Atypies sans autre indication (SAI) (ex : atypies focales de
carcinome papillaire dans un contexte clinique de thyroidite
lymphocytaire ou nodule bénin)
>
Autres :
-
Cellularité variable avec quelques cellules arrangées en micro
follicules, insuffisante pour évoquer un néoplasme folliculaire ou
suspicion de néoplasme folliculaire (utiliser cette dernière
dénomination car il peut s’agir d’un nodule hyperplasique)
-Artéfacts
avec fond hémorragique masquant les amas cellulaires
GLANDES
SALIVAIRES
>
Présence de cellules basaloides, de cellules oncocytaires éparses,
d’un fond riche en lymphocytes où un lymphome de bas grade ne peut
être exclu
>
Présence de mucus avec ou pas de cellules épithéliales (arrière
pensée de carcinome muco épidermoide de bas grade) avec une note
qui doit être mentionnée dans ce sens pour une conduite ultérieure
>
Présence de métaplasie malpighienne, oncocytaire, de modifications
nucléaires d’origine réactionnelle ou régénérative
URINE
>
Cellules urothéliales non basales, non superficielles avec rapport
N/C > 0.5 plus un des critères suivants
-Hyperchromatisme
-Chromatine
irrégulière ou grossière
-Membrane
nucléaire irrégulière
POUMON
>
Modifications nucléaires légères (perte de la polarité et
irrégularité nucléaires)
>
Discrète augmentation du rapport N/C
Ex
présenté : le pneumocytome ou hémangiome sclérosant
(cellularité modérée, double population cellulaire avec cellules
épithéliales superficielles (CK7+, TTF1+) et cellules rondes
lesquelles sont parfois prédominantes (TTF1+), fond hémorragique,
amas papillaires, cellules du stroma, macrophages spumeux et
infiltrat inflammatoire, cellules occasionnelles avec pléomorphisme
nucléaire)
EPANCHEMENTS
LIQUIDIENS
(livre
à paraitre : « The international system for serous fluid
cytopathology »)
>
Clinique, cyto morphologie et techniques complémentaires ne
concordent pas
>
Catégorie AUS réservée pour les échantillons des épanchements où
manquent qualitativement et quantitativement les caractères
cytologiques pour évoquer avec certitude bénin ou malin et qui
présentent suffisamment d’arguments pour exclure la possibilité
de les classer en non diagnostique
>
Les atypies cellulaires sont présumées plutôt bénignes et/ou
réactionnelles que malignes, incluant rare mésothéliome ayant un
bon pronostic (mésothéliome papillaire bien différencié ?)
-CAS
DES LAVAGES PERITONEAUX-
>
Les tumeurs border line ou autres tumeurs de bas grade de l’ovaire
sont catégorisées AUS (grandes cellules avec cils à la surface),
avec comme diagnostic statuant « s’accordant avec une tumeur
border line », une fois que les cellules atypiques détectées
dans le lavage ont été confirmées comme concordantes avec ce
diagnostic posé sur la pièce opératoire (proposition d’un des
auteurs du nouveau livre à paraitre)
EPANCHEMENTS
NEOPLASIQUES
Distinguer
grandes cellules (> 10 lymphocytes) des petites cellules (< 10
lymphocytes),
comparées
au noyau d’une cellule cancéreuse
Origine :
Cellule mésothéliale ? Macrophage ?
PAS+
en couronne dans la cellule mésothéliale, intra cytoplasmique dans
cellule glandulaire
Vacuole
chevauche avec le noyau dans cellule mésothéliale réactionnelle,
Vacuole
pousse le noyau dans cellule glandulaire cancéreuse
Note :
Ber-EP4+ dans les cellules péricardiques
Plèvre/Péricarde
>
Homme : Poumon
>
Femme : Poumon et sein
Péritoine
>
Homme : Tractus gastro intestinal, pancréas
>
Femme : Ovaire, sein
PROPOSISTION
D’INTERPRETATION DES PROLIFERATIONS MESOTHELIALES (un des auteurs
du livre à paraitre sur les épanchements liquidiens)
>
MESOTHELIOME MALIN
-
Clinique, cyto morphologie et techniques complémentaires concordent
>
SUSPICION DE MESOTHELIOME
-Clinique
et cyto morphologies concordent à l’exception des techniques
complémentaires
-Cyto
morphologie et techniques complémentaires concordent mais pas la
clinique
BROSSAGES
DES VOIES BILIAIRES (Cholangite sclérosante primitive OU PSC)
-Atypies
cytologiques montrant un risque de malignité ROM significativement
élevé. A noter qu’en cas de négativité lors de brossage de la
voie biliaire principale, le ROM est de l’ordre de 10%-20%
-
L’examen par NGS des échantillons de brossage améliore grandement
la sensibilité de détection des strictures de haut risque
justifiant le testing reflex de tous les échantillons, d’où la
recommandation d’envoyer systématiquement les prélèvements en
biologie moléculaire
Non-PSC
-----> NGS
PSC----->
FISH
AUTRES :
>CAS
PRESENTES –COMPANION MEETING, FRANCE
>
Tumeur du sein : adénome pléomorphe-like (lésion de pronostic
incertain
Dg
diff : Cancer du sein métaplasique avec stroma myxoide,
Adénomyoépithéliome, carcinome mucineux
>
Carcinome papillaire chez un enfant de 2 ans avec suspicion clinique
et radiologique de lymphome
(variantes ;
sclérosant, « tall cells », carcinome peu différencié,
solide)
Jeune
âge prédictif d’évolution favorable
>
Carcinome ex adénome pléomorphe (plus d’atypies que dans un
adénome pléomorphe, matrice éosinophile abondante)
>
Rate accessoire (tumeur de la queue du pancréas)
Intérêt
de deux marqueurs : Beta Catenine qui marque les cellules
endothéliales et le CD8
Toujours
faire les marqueurs neuro endocrines pour exclure une tumeur neuro
endocrine
Autre
dg diff : néoplasme pseudo papillaire solide
>
Tumeur du foie chez une jeune femme de 18 ans : Sarcome
embryonnaire. Y penser devant la présence de grande cellules
globoides, au cytoplasme abondant, imitant des rhabdomyoblastes mais
renfermant des gros globules éosinophiles (tous les marqueurs
épithéliaux et mésenchymateux, à part la desmine, sont négatifs)
A
éviter de ponctionner de telle tumeur, car risque de dissémination
métastatique.
>
Adénome de la parathyroïde (piège dans cytologie de la thyroide)
>CARCINOMES
D’ORIGINE INDETERMINEE (CUP ou Carcinoma of Unknown Primary)
>
Carcinome épidermoide 75-80%
>
Carcinome indifférencié (carcinome lympho épithélial –like)
2-20%
>
Carcinomes occultes, primitifs,métastatiques aux ganglions de la
région cervicale, moins fréquents :
-Carcinome
papillaire de la thyroide
-Carcinome
des glandes salivaires
-Carcinome
neuro endocrine
-Carcinome
non tête et cou
SCREENING
SYSTEMATIQUE HPV ET EBV
LE
STATUT VIRAL AIDE A IDENTIFIER LE SITE PRIMITIF
HPV :
(CUP, Niveaux II et III, Oropharynx, Nasopharynx)
-
Carcinome épidermoide non kératinisant
-Carcinome
indifférencié (carcinome lympho épithélial- like)
-Carcinome
épidermoide kératinisant et autres
EBV :
(CUP, niveaux II, III et V, Nasopharynx, Glandes slivaires, Tract
Naso Sinusal, Larynx)
-Carcinome
indifférencié (carcinome lympho épithélial-like)
-Carcinome
épidermoide non kératinisant
HPV-,
EBV- ou Indéfini : Cavité orale, larynx
CAS PARTICULIER DE
L’ADENOCARCINOME CRIBRIFORME DES GLANDES SALIVAIRES
>
Initialement décrit au niveau de la langue
>
Tumeur développée à partir des glandes salivaires accessoires
localisées le long des muqueuses des lèvres, du palais mou, de la
région buccale rétro molaire et de l’amygdale linguale
>
Tumeur caractérisée par la présence de caractères cytologiques de
carcinome papillaire del a thyroide sans expression de TTF1 et de la
thyroglobuline